Sur Une Colline | On A Hill |
Le refrain : Je voudrais être sur une colline Où l'on respire un air miraculeux Où le vent tiède, en passant, vous câline Où l'horizon se confond dans le bleu Ici tout est fumée Tout est gris, tout est maisons Et les douleurs passées Stagnent toutes en ma prison Chaque pierre raconte une histoire Une histoire triste à mourir Et de tout petits drames sans gloire Où l'on pleure des souvenirs Le refrain J'inscris des chiffres tristes Sur un grand registre blanc Et dans ce décor triste Il y en a qui sont contents Mais mon cœur y connaît le martyre J'ai besoin d'espace aéré Et le bruit des machines à écrire Me tourmente jusqu'à pleurer Je voudrais être près d'une rivière Où le soleil fait des reflets tremblants Sur l'herbe verte au bord d'une clairière Tandis qu'au ciel passent des flocons blancs Je sais que l'on peut vivre Loin des villes, loin des rues J'ai lu dans bien des livres Ce que je n'ai pas connu Je voudrais qu'une fièvre m'emporte Et m'emmène pour quelque temps Et parfois je voudrais être morte Enterrée, au milieu des champs Je voudrais être sur une colline Âme sans corps dans l'air miraculeux Flottant au gré de la brise câline Vers l'horizon qui se fond dans le bleu |
Refrain: I would like to be on a hill Where one breathes miraculous air Where the warm wind caresses you as it passes Where the horizon merges into the blue Here, everything is smoky Everything is grey, it is all houses And past sorrows Stagnate everything in my prison Every stone tells a story A story that is very sad And is about all the little inglorious dramas Where one cries from the memories Refrain I write dreary figures On a big white register And in this sad setting There are those who are content But my heart knows the suffering I need an airy space And the noise of the typewriters Torments me to tears I would like to be near a river Where the sun makes trembling reflections On the green grass at the edge of a glade While in the sky, white flakes pass by I know that one is able to live Far from cities, far from roads I have read in many books That which I did not know I would like fervour to carry me away And for it to take me away for some time And sometimes I would like to be dead Buried, in the middle of the fields I would like to be on a hill A soul without a body in the miraculous air Floating willingly on the caressing wind Towards the horizon that merges into the blue |