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Canciones por títuloCanciones por álbum

La Oreja De Van Gogh - Jueves
Álbum: Primera Fila

Letra y música: Xabi San Martín


Traducción en
JuevesJeudi
Si fuera más guapa y un poco más lista
Si fuera especial, si fuera de revista
Tendría el valor de cruzar el vagón
Y preguntarte quién eres

Te sientas enfrente y ni te imaginas
Que llevo por ti mi falda más bonita
Y al verte lanzar un bostezo al cristal
Se inundan mis pupilas

Coro:
De pronto me miras, te miro y suspiras.
Yo cierro los ojos, tú apartas la vista
Apenas respiro me hago pequeñita
Y me pongo a temblar


Y así pasan los días de lunes a viernes.
Como las golondrinas del poema de Bécquer
De estación a estación en frente tú y yo
Va y viene el silencio

Coro

Y entonces ocurre, despiertan mis labios
Pronuncian tu nombre tartamudeando.
Supongo que piensas «Qué chica más tonta»
Y me quiero morir

Pero el tiempo se para y te acercas diciendo
«Yo aún no te conozco y ya te echaba de menos.
Cada mañana rechazo el directo
Y elijo este tren»

Y ya estamos llegando, mi vida ha cambiado.
Un día especial este once de marzo.
Me tomas la mano, llegamos a un túnel
Que apaga la luz

Te encuentro la cara gracias a mis manos.
Me vuelvo valiente y te beso en los labios.
Dices que me quieres y yo te regalo
El último soplo de mi corazón
Si j'étais plus jolie et un peu plus intelligente
Si j'étais spéciale, si j'étais d'un magazine
J'aurais le courage de traverser le wagon
Et te demander qui tu es

Tu assieds en face et n'imagines même pas
Que je porte pour toi ma plus belle jupe
Et en regardant tu bailles à la vitre
Mes pupilles s'humidifient

Le refrain :
Soudain tu me regardes, je te regarde et tu soupires.
Je ferme les yeux, tu détournes le regard
Je respire à peine, je me fais toute petite
Et je me mets à trembler


Et ainsi passent les jours de lundi à vendredi.
Comme les hirondelles du poême de Bécquer
De station à station, devant tu et moi
Le silence vient et va

Le refrain

Et alors cela arrive, mes lèvres se réveillent
Prononçant ton nom en béguayant.
Je suppose que tu penses « Quelle fille la plus stupide »
Et je veux mourir

Mais le temps s'arrête et tu te rapproches en disant
« Je ne te connais pas encore et tu me manques déjà.
Chaque matin je rejette le train direct
Et choisis ce train »

Et nous y voilà déjà, ma vie a changé.
Un jour spécial, cet onze mars.
Tu prends ma main, nous arrivons dans un tunnel
Qui coupe la lumière

Je trouve ton visage grâce à mes mains.
Je deviens courageux et je t'embrasse sur les lèvres.
Tu dis que tu m'aimes et je t'offre
Le dernier battement faible de mon cœur