Testo e musica: Xabi San Martín
Jueves | Jeudi |
Si fuera más guapa y un poco más lista Si fuera especial, si fuera de revista Tendría el valor de cruzar el vagón Y preguntarte quién eres Te sientas enfrente y ni te imaginas Que llevo por ti mi falda más bonita Y al verte lanzar un bostezo al cristal Se inundan mis pupilas Coro: De pronto me miras, te miro y suspiras. Yo cierro los ojos, tú apartas la vista Apenas respiro me hago pequeñita Y me pongo a temblar Y así pasan los días de lunes a viernes. Como las golondrinas del poema de Bécquer De estación a estación en frente tú y yo Va y viene el silencio Coro Y entonces ocurre, despiertan mis labios Pronuncian tu nombre tartamudeando. Supongo que piensas «Qué chica más tonta» Y me quiero morir Pero el tiempo se para y te acercas diciendo «Yo aún no te conozco y ya te echaba de menos. Cada mañana rechazo el directo Y elijo este tren» Y ya estamos llegando, mi vida ha cambiado. Un día especial este once de marzo. Me tomas la mano, llegamos a un túnel Que apaga la luz Te encuentro la cara gracias a mis manos. Me vuelvo valiente y te beso en los labios. Dices que me quieres y yo te regalo El último soplo de mi corazón |
Si j'étais plus jolie et un peu plus intelligente Si j'étais spéciale, si j'étais d'un magazine J'aurais le courage de traverser le wagon Et te demander qui tu es Tu assieds en face et n'imagines même pas Que je porte pour toi ma plus belle jupe Et en regardant tu bailles à la vitre Mes pupilles s'humidifient Le refrain : Soudain tu me regardes, je te regarde et tu soupires. Je ferme les yeux, tu détournes le regard Je respire à peine, je me fais toute petite Et je me mets à trembler Et ainsi passent les jours de lundi à vendredi. Comme les hirondelles du poême de Bécquer De station à station, devant tu et moi Le silence vient et va Le refrain Et alors cela arrive, mes lèvres se réveillent Prononçant ton nom en béguayant. Je suppose que tu penses « Quelle fille la plus stupide » Et je veux mourir Mais le temps s'arrête et tu te rapproches en disant « Je ne te connais pas encore et tu me manques déjà. Chaque matin je rejette le train direct Et choisis ce train » Et nous y voilà déjà, ma vie a changé. Un jour spécial, cet onze mars. Tu prends ma main, nous arrivons dans un tunnel Qui coupe la lumière Je trouve ton visage grâce à mes mains. Je deviens courageux et je t'embrasse sur les lèvres. Tu dis que tu m'aimes et je t'offre Le dernier battement faible de mon cœur |