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Renan Luce - Les Voisines
Album: Repenti

Lyrics & Music: Renan Luce


Translation in
Les VoisinesLas Vecinas
J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets.
Je me suis inventé un amour pantomime
Où glissent en or et noir des bas sur tes mollets

De ma fenêtre en face
Je caresse le plexiglas.
Je maudis les techniciens
Dont les stores vénitiens
Découpent en tranches
La moindre pervenche
Déshabillée

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines × 2

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui sèchent leurs dentelles au vent sur les balcons.
C'est un peu toi qui danse quand danse la mousseline
Invité au grand bal de tes slips en coton

De ma fenêtre en face
Je caresse le plexiglas.
Je maudis les méninges
Inventeurs du sèche-linge.
Plus de lèche-vitrine
À ces cache-poitrines
Que tu séchais

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines × 2

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui vident leurs armoires en quête d'une décision.
Dans une heure environ tu choisiras le jean.
Tu l'enfileras bien sûr dans mon champ de vision

De ma fenêtre en face
Je caresse le plexiglas.
Concurrence déloyale
De ton chauffage central.
Une buée dense
Interrompt ma transe

Puis des épais rideaux
Et c'est la goutte d'eau.
Un ravalement de façade
Me cache ta palissade.
Une maison de retraite
Construite devant ma fenêtre.
Sur un fil par centaines
Sèchent d'immenses gaines

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines × 2
Siempre he preferido las vecinas a los vecinos
Cuyas sombras chinescas ondulan sobre los postigos.
Me inventé un amor de pantomima
Donde se deslizaban en oro y negro tus medias sobre tus pantorrillas

Desde mi ventana enfrente
Acaricio el plexiglás.
Maldigo a los técnicos
Cuyas persianas venecianas
Cortan a rebanadas
La menor mujer policía de tránsito
Desnuda

Siempre he preferido las vecinas a los vecinos × 2

Siempre he preferido las vecinas a los vecinos
Que secan sus encajes al viento en los balcones.
Es un poco tú que baila cuando baila la muselina
Invitado al gran baile de tus braguitas de algodón

Desde mi ventana enfrente
Acaricio el plexiglás.
Maldigo a las meninges
Inventoras de la secadora.
No más ir a mirar escaparates
A aquellas camisolas
Que secabas

Siempre he preferido las vecinas a los vecinos × 2

Siempre he preferido las vecinas a los vecinos
Que vacían sus armarios en busca de una decisión.
En una hora aproximadamente, elegirás los jeans.
Te los pondrás por supuesto en mi campo de visión

Desde mi ventana enfrente
Acaricio el plexiglás.
Competencia desleal
De tu calefacción central.
Un vaho denso
Interrumpe mi trance

Entonces algunas espesas cortinas
Y es la gota de agua.
Un revoque de la fachada
Me esconde tu empalizada.
Una residencia de ancianos
Construida delante de mi ventana.
Sobre una cuerda a centenares
Se secan inmensas fajas

Siempre he preferido las vecinas a los vecinos × 2