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Canções por títuloCanções por álbum

Édith Piaf - Padam… Padam…
Álbum: Best Of

Letra: Henri Contet.
Música: Norbert Glanzberg


Tradução em
Padam… Padam…Padam… Padam…
Cet air qui m'obsède jour et nuit.
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui.
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens

Un jour cet air me rendra folle.
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole.
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix

Padam… padam… padam…
Il arrive en courant derrière moi.
Padam… padam… padam…
Il me fait le coup du souviens-toi.
Padam… padam… padam…
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par cœur

Il dit « Rappelle-toi tes amours.
Rappelle-toi puisque c'est ton tour.
Y a pas de raison pour que tu ne pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras »

Et moi je revois ceux qui restent.
Mes vingt ans font battre tambour.
Je vois s'entre-battre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours…

Padam… padam… padam…
Des ‘je t'aime’ de quatorze-juillet.
Padam… padam… padam…
Des ‘toujours’ qu'on achète au rabais.
Padam… padam… padam…
Des ‘veux-tu’ en voilà par paquets.
Et tout ça pour tomber, juste au coin de la rue
Sur l'air qui m'a reconnue

Écoutez le chahut qu'il me fait

Comme si tout mon passé défilait

Faut garder du chagrin pour après.
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat…
Qui bat comme un cœur de bois
Este aire que me obsesiona día y noche.
Este aire no nació hoy.
Viene de tan lejos como vengo yo
Arrastrado por cientos de miles de músicos

Un día este aire me volverá loca.
Cien veces he querido decir por qué
Pero me ha cortado la palabra
Siempre habla antes de mí
Y su voz cubre mi voz

Padam… padam… padam…
Llega corriendo tras de mí.
Padam… padam… padam…
Me engaña para que me acuerde de ti.
Padam… padam… padam…
Es un aire que me señala con el dedo
Y que arrastro tras de mí como un error chistoso
Este aire que sabe todo de memoria

Dice «Acuérdate de tus amores.
Acuérdate porque es tu turno.
No hay razón para que tú no llores
Con tus recuerdos sobre los brazos»

Y yo repaso a los que se quedan.
Mis veinte años hacen tocar el tambor.
Veo golpearse los gestos.
Toda la comedia de los amores
Sobre este aire que siempre va…

Padam… padam… padam…
Los ‘te amo’ de catorce de julio.
Padam… padam… padam…
Los ‘siempre’ que se compran con descuento.
Padam… padam… padam…
Los ‘¿Quieres tú?’ aquí están por paquetes.
Y todo esto para caer, justo en la esquina de la calle
Sobre el aire que me ha reconocido

Escuche el jaleo que hace para mí

Como si todo mi pasado desfilaba

Hay que guardar la pena para después.
Tengo todo un solfeo sobre este aire que late…
Que late como un corazón de madera